Déjà, à la rentrée 2008, 11 200 postes d’enseignants sont supprimés dans l’Éducation nationale. Et pour septembre 2009, Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale, propose d’en supprimer 13 500 de plus. La diminution des effectifs des enseignants de l’Éducation nationale se confirme donc d’année en année : les profs qui partent à la retraite ne sont plus remplacés.
Côté ministère, on justifie cette mesure par la baisse du nombre des élèves inscrits dans les établissements : il devrait y avoir 30 000 élèves de moins à la rentrée. Mais aussi par la nécessité de faire des économies car l’Éducation nationale représente une des principales dépenses de l’État. Or, l’État manque cruellement d’argent. Côté enseignants, on tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de cette baisse d’effectifs : moins d’options dans le secondaire, des profs pas toujours remplacés lorsqu’ils seront absents, des classes plus nombreuses… Pour la plupart des syndicats d’enseignants, les élèves risquent de pâtir de ces suppressions de postes. Ils prévoient alors, dès la rentrée, de réunir les parents, de distribuer des tracts et de manifester…

 

Syndicats : groupement de personnes qui ont la même activité et veulent améliorer leurs conditions de travail, leurs salaires.