Le frelon asiatique serait arrivé en France à la fin de l’année 2004, caché dans un chargement de poteries chinoises. Dans le sud-ouest du pays, il a trouvé un climat assez ressemblant à celui de son milieu d’origine, la Chine et le Nord de l’Inde, des régions où l’hiver est assez marqué et où il fait chaud l’été. 3 ans après son arrivée accidentelle, le frelon asiatique s’est reproduit. Il a ainsi pris ses aises dans les Landes en Aquitaine, la plus grande forêt d’Europe. Là, il construit de gros nids ronds très hauts dans les pins, loin des regards des hommes. Si le frelon asiatique n’est pas plus dangereux que le frelon européen, sa présence pose toutefois un gros problème. Car contrairement au frelon européen qui débarrasse les agriculteurs de chenilles nuisibles aux récoltes, le frelon asiatique, lui, « fait son 4 heures »… des abeilles ! Il existe un risque que ce frelon fasse disparaître l’espèce des abeilles. En France, cela pousserait à la ruine nombre d’apiculteurs. En effet, leurs abeilles sont déjà victimes des insecticides utilisés pour tuer certains insectes qui abîment les cultures.