La liberté de penser est punie

Cuba, une île proche des côtes des Etats-Unis, est gouvernée par Fidel Castro depuis 44 ans. Ce chef d'État exerce son pouvoir par la force en interdisant toute élection et toute liberté d'expression. Ceux qui tentent s'opposer à lui, ou même de le critiquer, sont emprisonnés ou doivent fuir leur pays.
Fidel Castro et son gouvernement viennent ainsi de condamner très sévèrement un groupe d'opposants et de journalistes. Parmi eux figurent des membres du projet Varela, un projet consistant à changer les règles politiques du pays pour permettre l'organisation d'élections libres à Cuba afin de désigner de nouveaux dirigeants. D'autres sont des défenseurs des droits de l'homme ou des journalistes qui tentent de publier des informations honnêtes. Car la plupart des journaux cubains sont contrôlés par l'État et ils ne publient que des informations autorisées par le gouvernement.
Une cinquantaine de condamnations ont déjà été prononcées lundi : ce sont des peines d'emprisonnement variant de 10 à 27 ans. D'autres pays dont ceux de l'Union européenne ont désapprouvé ces jugements. Mais Fidel Castro se moque depuis très longtemps de leurs opinions
Lis l'article Une visite historique (17 mai 2002)