Dans les premières années de 1900, les Français sont victimes de nombreux criminels qui ne sont pas punis, la police de l’époque ayant trop peu de moyens. Sans téléphones, ni machines à écrire, ni armes, les policiers municipaux sont débordés.
La justice ne peut donc pas juger des personnes qu’elle connaît, mais que les forces de police n’arrivent pas à attraper.
À ce moment, Georges Clemenceau est le président du Conseil (l’équivalent du Premier ministre actuel). Ancien ministre de l’Intérieur, Clemenceau décide de créer la police judiciaire en 1907.
Son rôle : seconder la justice dans la recherche et la répression des crimes et délits. En 1909 la PJ, dont les équipes sont surnommées les « Brigades du Tigre », arrête 2.695 criminels.
Aujourd’hui, la PJ compte près de 7000 policiers. En 2006, ils ont arrêté plus de 23.600 auteurs présumés de crimes et délits.
Brigades du Tigre : Clemenceau est surnommé le Tigre en raison de sa combativité et sa férocité en tant qu’homme politique. Les brigades de la police judiciaire qu’il a créé prennent donc rapidement le surnom des brigades du Tigre.