La police se met en travers des ravers
Le Gouvernement a décidé de s'attaquer aux rave-parties. Désormais, ceux qui organisent ces soirées interdites pourront être punis.

Il y a 2 semaines, 25000 personnes se sont retrouvées sur un terrain militaire abandonné dans la campagne près de Marigny (51), au nord-est de Paris. Pendant 4 jours, malgré la pluie, on a dansé au rythme de la musique techno, tandis que 160 gendarmes et policiers surveillaient la fête.
Depuis quelques années, ce genre de soirées est devenu très à la mode en Europe. On les appelle des rave-parties. Parfois, elles sont organisées de façon clandestine. Car, sur place, de nombreux participants achètent des drogues interdites, et en consomment pour aller danser. Les organisateurs installent donc leurs sonos dans des endroits isolés sans en avoir l'autorisation. Et pour ne pas se faire repérer par la police, le lieu du rendez-vous est tenu secret jusqu'au dernier moment.
Mais quand 25000 “teufeurs” se réunissent, cela passe rarement inaperçu. Aussi, lors de la rave de Marigny, la police était bien présente, mais elle n'a rien pu interdire. Le ministre chargé de la police a donc décidé de réagir. Il propose que les raves soient désormais mieux surveillées. Leurs organisateurs pourraient alors être poursuivis devant la justice lorsqu'ils n'ont pas d'autorisation. Et les policiers auraient le droit de confisquer leur matériel de sonorisation.