La publicité enlaidit les paysages
Marseille a décidé diminuer le nombre de panneaux publicitaires qui défigurent la ville, notamment le quartier historique du Panier ou la zone des calanques. D'ici 2 ans, 1 panneau sur 3 doit avoir disparu.

Une affiche vantant un parfum, un canapé, de la viande de supermarché, une enseigne indiquant un fast-food, un garage automobile… les publicités géantes envahissent les abords des villes et des villages de France. Ces panneaux, en nous obligeant à les lire, perturbent notre regard et nous empêchent de contempler les paysages qu'il y a derrière. Elles peuvent aussi distraire les automobilistes et provoquer des accidents.
Plusieurs associations demandent que l'on supprime ces publicités, souvent implantées de façon illégale. Car elles considèrent qu'elles portent atteinte à notre environnement, qui est le bien de tous les citoyens. Or aujourd'hui, pour la 1ère fois, une ville a décidé d'agir: à Marseille, d'ici 2 ans, 30% des panneaux publicitaires auront disparu.
Marseille compte en effet 5400 panneaux publicitaires. Et les dirigeants de la ville estiment qu'ils constituent une “agression” envers les Marseillais. Par cette mesure, ils veulent que les quartiers les plus pittoresques ne soient plus défigurés : le centre historique, le Panier, les routes des calanques. La publicité devra rester concentrée sur les zones commerciales. D'autres villes suivront-elles cet exemple ?
Calanque : crique étroite, allongée et bordée de rochers abrupts, que l'on trouve à côté de Marseille.