L’arrière-grand-père du jambon
Les Gaulois furent les 1ers à saler et fumer cette précieuse partie du cochon, située dans la cuisse, que l'on appelle le jambon. Depuis, l'Europe toute entière s'est mise à manger du jambon, car cet aliment se conserve très facilement.

Jambon de Parme (Italie), jambon de Paris, jambon de Bayonne (France), d'York (Angleterre), d'Ardennes (Belgique), de Mayence (Allemagne)… depuis des siècles, on fabrique des jambons dans toute l'Europe. Et chacun selon une recette bien particulière. Ainsi, le jambon de Paris est cuit dans un moule rectangulaire avec des aromates. Celui des Ardennes est fumé plusieurs semaines à froid avant d'être séché. A Bayonne, il est frotté avec du sel, de la graisse et de la farine. Le jambon d'York est cuit avec son os et sa couenne…
Mais avant d'en arriver-là, sait-on qui a suspendu le tout 1er jambon ? D'après les historiens, le jambon a été inventé par les Gaulois. Ils savaient déjà saler, fumer et huiler cette partie du cochon pour pouvoir la conserver. Puis ils ont transmis la recette aux Romains. On retrouve d'ailleurs du jambon au menu des empereurs de la Rome antique.
Ensuite, au Moyen ge, on s'est mis à manger du jambon dans le reste de l'Europe. Car cet aliment présente un avantage considérable : on peut le conserver pendant plusieurs saisons. Dans le froid de l'hiver, lorsque plus rien ne pousse au-dehors, les gens des montagnes montaient donc au grenier pour décrocher un jambon de la poutre. Tandis que d'autres les gardaient dans du sel, ou dans des coffres remplis de cendre.
À la vapeur, à la braise ou au bouillon, le jambon cuit est arrivé plus tard. Les premières recettes datent du 14e siècle. Aujourd'hui, ce type de jambon peut entrer dans la composition d'autres aliments : gratins, salades ou croque-monsieurs.