Depuis 20 ans, les abeilles meurent à très grande échelle. Sur 1000 espèces recensées en France presque la moitié ont disparu. Parfois, un essaim en bonne santé meure du jour au lendemain. Deux pesticides, longtemps accusés d’empoisonner les abeilles, ont été interdits à la vente il y a 3 ans. Mais l’hécatombe se poursuit. Le phénomène est si grave que le gouvernement a décidé de réagir. Car la disparition des abeilles n’est pas seulement problématique pour les apiculteurs qui n’ont plus de miel à récolter. Elle nous concerne tous : sais-tu, que les insectes, et principalement les abeilles, permettent à plus de 8 plantes sur 10 de se reproduire ?  En transportant le pollen d’une plante à l’autre, les abeilles assurent ainsi la pollinisation et donc la survie des espèces. Sans elles, nous ne pourrions plus manger de fruits, de légumes, de céréales. Et il n’y aurait pas de biodiversité.
Le plan de lutte pour sauver les abeilles ne comprend pas moins de 26 mesures. Il s’agit surtout de mettre les moyens nécessaires pour comprendre le mal, ou plutôt les maux dont souffrent les abeilles. Le manque de nourriture (c’est-à-dire de nectar) pourrait être l’un d’eux. Le rapport propose ainsi de ne plus détruire systématiquement tous les espaces sauvages, véritable garde-manger fleuri pour nos précieuses Mayas.