Le mot :
« Disparition » vient de « paraître », auquel on a rajouté le préfixe « dis-», qui exprime la séparation ou la différence. La disparition, c’est le fait de n’être plus visible.
L’actu :
« Retardé » : ce mot est resté longtemps affiché sur les panneaux lumineux de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. À 13 h 30 le vol AF 447 en provenance de Rio de Janeiro (Brésil) n’était plus indiqué. Au même moment, un message a été diffusé à l’intention des proches des passagers, leur demandant de se présenter au comptoir du terminal 2. Les familles ont ensuite été dirigées vers une salle pour être prises en charge par des médecins et des psychologues.
L’avion qui transportait 216 passagers et 12 membres d’équipage a disparu à mi chemin entre le Brésil et l’Afrique. L’appareil survolait l’océan Atlantique, lorsqu’il est rentré, à 3 h 30, dans une zone « de fortes turbulences et d’orages », d’après Air France. À 4 h 14 un message a été envoyé automatiquement par l’appareil pour signaler une panne électrique. Ensuite plus rien.
Vingt quatre heures après le départ du vol AF 447, les causes de sa disparition sont toujours mystérieuses. Les trois balises automatiques de détresse, qui se déclenchent en cas de choc, sont restées muettes. Un fait à peu près sûr : l’avion aurait disparu dans « le pot au noir », une zone, baptisée par les marins, où règnent des conditions météorologiques épouvantables.
Des recherches ont été engagées pour retrouver des traces de l’avion, de part et d’autre de l’Atlantique. Les chances de retrouver des survivants sont très faibles.