D’où ça vient ?

De summum en latin qui désignait déjà « le sommet, le point le plus élevé ». Si on utilise cette image pour parler d’une rencontre entre hommes politiques, c’est pour renforcer l’importance de ce genre d’événement : c’est une réunion au sommet de la diplomatie internationale. Les enjeux sont donc de la plus haute importance.

 

Que dit l’@ctu ?

Depuis l’offensive israélienne en décembre dernier à Gaza, qui a fait de nombreuses victimes palestiniennes, le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens est au point mort.

Au cœur de ce conflit, la non-reconnaissance des territoires palestiniens (Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza) par Israël qui est devenu la cible d’attentats d’organisations terroristes palestiniennes.

 

Cette reprise des négociations de paix est donc plutôt symbolique pour renouer le dialogue. Car le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, élu en mars dernier, refuse d’arrêter la colonisation dans les territoires palestiniens : en effet, de nombreux colons israéliens continuent à s’installer sur des terres qui appartiennent aux Palestiniens.

 

Depuis longtemps, les États-Unis tentent de jouer le rôle d’arbitre pour parvenir à une entente qui arrêterait tous les combats dans ces territoires. De nombreuses périodes de cessez-le-feu se sont enchaînées, mais la tension reste très vive dans cette région du monde.

 

Le président américain rencontrera Benyamin Netanyahou, le président israélien, et Mahmud Abbas, le président palestinien, à l’Assemblée générale des Nations unies. La symbolique de l’ONU sera-t-elle suffisante pour mettre à la même table des ennemis de toujours ? C’est la mission que s’est donnée Barack Obama, par ailleurs en baisse dans les sondages d’opinion dans son pays, et qui aurait donc bien besoin d’un succès politique sur la scène internationale.

La question du jour ?

Laquelle de ces régions ne fait pas partie des territoires occupés ?

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Isabelle Pouyllau