Bulgarie, Roumanie, Autriche, Grèce… tous ces pays du sud-est de l’Europe sont touchés, depuis quelques jours, par une vague de forte chaleur : il a fait parfois jusqu’à 42°C. Résultat : plusieurs dizaines de morts et d’importants incendies. Déjà, ces pays avaient subi des vagues de chaleur en juin dernier et au printemps 2006.
En Grande-Bretagne, le problème, ce sont les inondations, provoquées par de forts orages. Des pluies torrentielles ont déversé jusqu’à 40 millimètres d’eau par heure sur certaines villes anglaises : un niveau de précipitations plus courant dans les pays tropicaux qu’en Grande-Bretagne ! Les inondations qui ont frappé, cette année, la Grande-Bretagne sont un événement qui ne devrait se produire qu’une fois tous les 30 ou 50 ans. Mais le pays a déjà subi de fortes inondations en 2000.
Tous ces dérèglements de la météo concernent le monde entier. Certains spécialistes pensent que l’accélération de ces catastrophes naturelles pourrait être des preuves du réchauffement général du climat de la planète. Ainsi, les 10 années les plus chaudes observées depuis environ 150 ans ont été vécues ces 17 dernières années. Même chose pour les inondations. « Un air plus chaud peut retenir plus d’eau, ce qui rendra les tempêtes plus violentes et accroîtra les chutes de pluie. Ce mécanisme pourrait expliquer la hausse, observée ces dix dernières années, des inondations subites en Europe », juge-t-on à l’Organisation météorologique mondiale des Nations unies. Pour les spécialistes du climat, c’est là que se situent les véritables signes du réchauffement climatique .