Le commerce des espèces sauvages
Jusqu'au 14 octobre, les représentants de 166 pays sont réunissent pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). C'est lors de cette réunion que sont prises les décisions pour contrôler le commerce des espèces sauvages.

Du bois d'Agar à l'éléphant en passant par la baleine et le rhinocéros blanc, la CITES tente de préserver des espèces sauvages de plus en plus menacées par le commerce. Lors des conventions sont présentées des listes d'espèces animales et végétales protégées : ajouter une espèce à ces listes, c'est la faire bénéficier d'une protection mondiale. Cette année, le grand requin blanc ou le poisson napoléon devraient être ajoutés à cette liste.
Mais la CITES est loin d'être toujours respectée car le commerce des animaux sauvages représente beaucoup d'argent. Même s'ils sont protégés depuis plusieurs dizaines d'années, des éléphants sont toujours pourchassés pour l'ivoire de leur défense. Et les pêcheurs japonais continuent de braver l'interdiction de la chasse à la baleine.
Le commerce des espèces sauvages fait vivre des millions de personnes, notamment dans les pays pauvres. Le commerce du bois est par exemple très important pour les paysans d'Indonésie, en Asie. Toute la difficulté de la CITES est donc de veiller à la survie des espèces animales et végétales et de permettre aux populations de gagner assez d'argent pour vivre.