Présent depuis quinze ans dans les Alpes, le loup a modifié le paysage. Pourquoi ? Parce qu’afin de protéger leurs troupeaux du loup, les bergers rassemblent, la nuit venue, leurs bêtes dans les mêmes parcs de regroupement. Le jour, ils les mènent vers de verts pâturages, oui, mais jamais trop loin de ces parcs. Résultat : certaines pâtures sont abandonnées parce que trop éloignées ou moins accessibles, et d’autres trop exploitées parce que proches d’un parc de regroupement.
Provoquée par la réintroduction du loup dans les Alpes, cette nouvelle organisation du pâturage change peu à peu les paysages alpins, et créé un certain déséquilibre écologique. Comme, par exemple, la concentration de crottes de moutons dans les parcs de regroupements qui pollue les sols. Une situation qui commence, sérieusement, à inquiéter ceux qui gèrent les espaces naturels des Alpes.
Le loup change le paysage
Depuis que le loup est présent dans les Alpes, les bergers ne conduisent leur troupeau que sur les mêmes pâturages.
