Le Mont-Blanc pas assez écolo
Entre 25 000 et 30 000 personnes visitent chaque année le Mont-Blanc. Le maire de Saint-Gervais, commune sur laquelle se trouve le plus haut sommet d'Europe, veut limiter l'accès.

Le tourisme peut nuire à l'environnement. Chaque année, de plus en plus de touristes fréquentent le Mont-Blanc. Et parfois, ils laissent derrière eux des déchets que personne ne vient ramasser. Car sur le Mont-Blanc, il n'y a ni poubelles, ni égouts, ramassage des ordures. Pour le maire de Saint-Gervais, cette fréquentation menace l'écologie du Mont-Blanc. De plus, il trouve dangereux que de nombreux marcheurs s'aventurent sur ce sommet de 4807 m sans y être préparé physiquement. C'est pourquoi, il propose de limiter l'accès à ce massif comme cela se fait ailleurs dans le monde. Aux Etats-Unis par exemple, pour grimper sur les hauts sommets, il faut un ticket. L'accès à l'Everest (le plus haut sommet du monde situé au Népal) est également règlementé.
Il envisage de limiter l'accès aux alpinistes accompagnés de guides et qui auraient réservé.Un rapport de WWF (une fondation écologique internationale) publié récemment montre que le développement durable* au Mont-Blanc laisse à désirer. Cela l'empêche d'ailleurs d'être inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco**.
* Le développement durable consiste à trouver des solutions pour développer les activités des hommes, tout en respectant l'environnement.
** C'est une liste sur laquelle figurent des sites culturel ou naturel qui ont une valeur universelle exceptionnelle. Dans le monde, 830 sites sont classés au Patrimoine mondial de l'Une