Le doute est partout : désormais, tous les vainqueurs d’étape sont soupçonnés de dopage. Comment s’intéresser au Tour si les règles du sport ne sont pas respectées, si certains se donnent un avantage illégal en se dopant. Depuis 11 ans, les vainqueurs de l’épreuve ont soit été reconnus coupables de dopage (comme Bjarne Riis en 1996, Jan Ullrich en 1997, Marco Pantani en 1998 et Floyd Landis en 2006) soit fortement soupçonnés (Lance Armstrong, vainqueur de 1999 à 2005). Le Danois Michael Rassmussen était parti pour gagner cette année, mais il vient d’être exclu. Il a ainsi menti à son équipe pour échapper à des contrôles anti-dopage.
Les organisateurs du Tour affirment qu’ils ont fait beaucoup d’efforts pour lutter contre le dopage. En vain… Que faut-il faire alors ? Arrêter l’épreuve 1 ou 2 ans le temps d’inventer de nouvelles règles ? Concevoir un parcours plus facile ? Mais les cyclistes ne sont pas les seuls responsables. Pour satisfaire le public et les chaînes de télé, ils doivent accomplir de plus en plus d’exploits. La tentation de se doper pour briller est alors très grande…