Le tunnel du Mont-Blanc mis à l’épreuve
Depuis samedi et jusqu'au 4 février, le tunnel du Mont-Blanc, dans les Alpes, est soumis à une série de tests pour évaluer sa sécurité. Il sera ensuite décidé, si oui ou non, le tunnel peut être réouvert à la circulation.

Inauguré en 1965, le tunnel du mont-Blanc a pour vocation de relier la Haute-Savoie et la vallée d'Aoste en Italie. Mais le 24 mars 1999, un camion circulant à l'intérieur du tunnel prend feu. L'incendie cause la mort de 39 personnes. Car les secours ne peuvent pénétrer à l'intérieur du tunnel et les automobilistes, incapables de faire demi-tour, se retrouvent emprisonnés dans ce boyau de 11,6 km et large de 8,60 mètres.
Fermé depuis cette date, le tunnel vient de subir d'importants travaux pour en améliorer la sécurité. Depuis samedi et jusqu'au 4 février, une série de 5 tests est en cours pour vérifier l'efficacité de ces aménagements. Au terme de ces exercices, les gouvernements français et italiens prendront la décision de rouvrir, ou non le tunnel. Aux automobilistes d'abord, aux camionneurs ensuite.
Le test de samedi a déjà été jugé positif par les pompiers, les gendarmes et les douanier présents sur les lieux. Il consistait à simuler une avalanche en bloquant l'entrée française du tunnel. Quatre poids-lourds circulant dans le sens Italie-France devaient pouvoir faire demi-tour rapidement. Les tests suivants seront plus complexes comme celui qui simulera un incendie, le 30 janvier. Ou encore, celui prévoyant une évacuation en masse de 200 personnes, toutes volontaires pour cette expérience qui aura lieu le 2 février.