Lundi, le président tchadien Idriss Déby a gracié les six membres de l’Arche de Zoé . C’est-à-dire qu’il annule la peine de 8 ans de prison qu’ils étaient en train de purger en France. Il y a trois mois, ces personnes avaient été accusées d’enlèvement d’enfants et condamnées au Tchad à des travaux forcés. Elles avaient ensuite été rapatriées dans des prisons françaises.
Aujourd’hui malgré cette libération, l’affaire n’est pas terminée.
D’abord, parce que les membres de l’Arche de Zoé doivent encore payer 6 millions d’euros aux familles des enfants enlevés. Cette amende a été fixée par la justice tchadienne lors du procès. Les membres de l’association devront eux-même verser cette somme d’argent, mais ils n’en ont pas les moyens. Le Premier ministre français, François Fillon, a expliqué que le gouvernement ne paierait pas cette amende pour eux.
Ensuite, la justice française mène aussi son enquête. Les juges souhaitent établir toute la vérité sur cette association. En effet, ils ne connaissent pas encore toutes les circonstances de l’enlèvement des jeunes tchadiens.
Les 6 membres libérés mais l’enquête continue
Condamnés pour avoir enlevé des enfants africains, les membres de l’association L’Arche de Zoé ont été libérés. Mais ils doivent encore payer une amende de 6 millions d’euros et la justice n’a pas encore fini son travail d’enquête.
