Pour venir chercher son Parpaing d’Or (le trophée des gagnants des Gérard), mieux vaut ne pas trop avoir la grosse tête ! La cérémonie égratigne les vedettes du PAF, nominées dans des catégories plus loufoques les unes que les autres. Respect donc à Valérie Damidot, de D&Co, la seule à être venue chercher son « Gérard de l’animatrice bien relou ». Autre grand gagnant de cette remise de prix totalement décalée, Christophe Hondelatte repart avec trois Parpaings d’Or, dont celui de « l’animateur qui faisait un carton à la radio et fait ses cartons à la télé » ! Une allusion lourdingue à l’arrêt, faute d’audience, de son émission « Vendredi si ça me dit » sur France 2. La chaîne publique, avec 7 récompenses sur 16,  n’a pas été épargnée. William Leymergie de Télématin rafle le « Gérard du Maboule » (un collègue l’avait accusé de violences). Autre cible des Gérard, Marc-Olivier Fogiel pour son ancienne émission « T’empêches tout le monde de dormir » (M6). L’animateur remporte le « Gérard de la vedette dont on n’a pas remarqué la disparition ».

Romain Lecoinque