Quatre manifs en deux semaines. Brandissant des banderoles proclamant « Non, non, non aux suppressions de postes », les lycéens sont à nouveau descendus dans la rue pour défendre leurs conditions d’enseignement. Et ils ne protestent pas seulement contre ces 11 200 suppressions de postes. Ils craignent aussi la disparition des options, la surcharge des effectifs en classe et s’inquiètent des heures supplémentaires pour les professeurs.
Le mouvement, qui jusqu’ici ne concernait que l’Île-de-France, commence à s’étendre en province : les villes de Toulouse, Tourcoing, Grenoble, Montpellier et Marseille ont vu leurs lycéens défiler. Une centaine d’établissements scolaires ont également été bloqués.
Pour l’instant, le ministre de l’Éducation nationale, Xavier Darcos, campe sur ses positions et ne compte pas revenir sur ces suppressions de postes, discutées depuis le mois d’août, et votées par le Parlement en novembre dernier.

 

Céline Bousquet