Depuis vendredi, un voilier de croisière français et son équipage sont retenus en otages au large des côtes somaliennes. Les trente-deux marins (français et ukrainiens) qui se trouvent à bord du bateau sont donc retenus contre leur volonté par des pirates.
Les ravisseurs n’ont pas encore expliqué en échange de quoi ils libéreront l’équipage pris en otage : on se doute seulement qu’ils vont demander une rançon.
Pour l’instant, on sait que le bateau a jeté l’ancre près de Puntland, au nord de la Somalie. Par ailleurs, le gouvernement français a réussi à établir le contact avec les pirates. Ils ont affirmé que les otages allaient bien, qu’on leur avait donné à manger et qu’ils avaient pu se doucher.
Le gouvernement français a aussi envoyé le GIGN et des commandos-marine à proximité du bateau. Ils se tiennent prêts à intervenir pour secourir les personnes prises en otages.
Ce n’est pas la première fois qu’un navire est attaqué par des pirates. En 2007, les équipages d’une trentaine de bateaux ont été pris en otages par des pirates somaliens. La Somalie est un pays très pauvre d’Afrique de l’Est qui n’a pas de gouvernement, ni de police maritime pour protéger les bateaux qui naviguent à proximité de ses côtes qui sont donc réputées très dangereuses.

Delphine Fabius

GIGN : groupe d’intervention de la gendarmerie nationale. Il s’agit d’un groupe antiterroriste qui intervient lors de graves incidents, comme des prises d’otages, des détournements d’avions, ou pour arrêter de dangereux trafiquants et terroristes.