C’est la faute au réchauffement climatique ! Comme il fait plus chaud, les plantes, pour subsister, montent plus haut. Des botanistes ont étudié la répartition des plantes dans les montagnes françaises sur les cent dernières années. Sachant qu’au cours de cette période, la température moyenne a augmenté d’environ 0,6 °C. Bilan ? Sur les 171 espèces observées, la plupart ont migré vers le haut pour retrouver les conditions optimales nécessaires à leur survie. Attention, elles n’ont pas escaladé la montagne avec leurs petites papates. Quand le vent a dispersé les graines, seules celles qui se sont retrouvées en altitudes ont poussé, les autres non. Les plantes herbacées des sous-bois ont grimpé de près de 85 mètres en moyenne. Les arbres, les arbustes et les buissons sont allés moins vite : un peu plus de 20 mètres en moyenne.
Cette randonnée des plantes vers les sommets pourrait conduire à de grands chamboulements dans les montagnes. Les animaux risquent aussi de devoir grimper s’ils veulent déguster leurs arbustes favoris.

Botaniste : scientifique qui étudie les plantes.

 

Céline Bousquet