Les classes mélangées contre la violence
Une réunion internationale pour lutter contre la violence scolaire s'achève aujourd'hui à Paris. Pour réduire cette violence à l'école, le Gouvernement français propose, notamment, de veiller à ce que les “bons élèves” et les élèves en difficulté soient rassemblés dans les mêmes classes.

Il y a peu, une étude montrait que créer des classes de niveaux, c'est-à-dire des classes de “bons élèves” et des classes de “mauvais élèves” entretenait un climat de violence dans les collèges. Car isoler les enfants en difficulté ne les aide pas forcément à améliorer leur niveau. Même s'ils reçoivent un enseignement différent destiné à les aider, cela les prive d'un enrichissement et d'une motivation qu'ils pourraient trouver au contact avec d'autres. Cela peut aussi les faire se sentir rejetés et les pousser à haïr ceux qui sont dans les “bonnes” classes.
Afin de favoriser les mélanges et d'offrir à tous un enseignement de qualité, la loi oblige les parents à mettre leurs enfants dans l'école de leur quartier. Cette répartition géographique s'appelle la “carte scolaire”. Mais certains parents préfèrent choisir leur école en trichant. Le ministre de l'éducation a annoncé qu'il voulait mettre fin à ces pratiques. À la rentrée prochaine, il mettra en place de nouvelles mesures contre la violence. Dont un renforcement des contrôles sur le respect de la carte scolaire.
Pour en savoir plus, lis nos articles :
Les mauvaises classes et la violence et
lutter contre la violence scolaire.
Lis aussi le dossier sur la violence à l'école dans le n° 283 des Clés Junior.