Les fleuves sont au plus bas
Quand les pluies se font rares, il faut économiser l'eau. Des mesures de restriction ont donc été prises par les autorités françaises pour la moitié du territoire. Le fonctionnement des centrales nucléaires est également perturbé. Suite de notre série sur les conséquences de la sécheresse.

En France, plus de la moitié de l'électricité que nous consommons est produite par des centrales nucléaires. Les barrages hydroélectriques fournissent ensuite un complément important de cette énergie : 15% de l'électricité produite. Or, dans ces 2 types d'installations, l'eau joue un rôle important.
Les centrales nucléaires utilisent l'eau des fleuves pour refroidir leurs réacteurs, ce qui la réchauffe. A cause de la sécheresse, la température des fleuves a augmenté. Les centrales doivent donc rejeter une eau encore plus chaude que d'ordinaire. Et cela peut porter atteinte à l'environnement, notamment à la survie des poissons.
Dans les barrages, l'eau entraîne des turbines qui fabriquent de l'électricité. A cause de la sécheresse, le niveau d'eau des barrages a baissé. Mais pour l'instant, cela ne perturbe pas la production d'électricité, car ces barrages produisent surtout en hiver.
Enfin, face à la situation, les autorités françaises ont pris des mesures de restriction dans la moitié des départements, principalement dans le sud et l'est du pays. Dans ces départements, les industries et les agriculteurs sont encouragés à utiliser moins d'eau. Ces mesures concernent aussi l'arrosage des jardins.
réacteur : Dans une centrale nucléaire, dispositif où l'on fait exploser des atomes d'uranium, ce qui produit une chaleur extrême, et de l'électricité. Les atomes sont les particules minuscules qui composent n'importe quelle matière.
barrage hydroélectrique : construction qui retient l'eau le long d'un rivière afin qu'en tombant, elle fasse tourner des turbines.
Demain : La nature a soif.
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