Les plages nettoyées sont fragiles
Il y a presque 2 ans, le pétrolier l‘Erika faisait naufrage au large de la Bretagne. Aujourd'hui, le nettoyage s'achève. Mais il a fragilisé les côtes.
Pour nettoyer le pétrole déversé par l'Erika, des équipes spéciales ont enlevé le sable des plages avec des pelleteuses et utilisé des produits décapants et des jets haute pression sur les rochers. Très vite, des spécialistes de l'environnement ont alerté les nettoyeurs sur les dangers de ces méthodes. Mais une partie du mal était fait. Et, dans leur souci de débarrasser les plages de toutes souillures avant les vacances d'été, certaines villes ont continué à employer des méthodes fortes. Résultat, des roches ont été mises à nu, privées du même coup des algues qui les protégeaient et nourrissaient d'autres organismes marins. Les dunes, piétinées par les volontaires et tassées par les machines ont elles aussi perdu une partie de la végétation qui les aide à résister au vent. Aussi, certains craignent qu'aux 1ers grands vents, roches et dunes privées de leurs protections naturelles ne soient endommagées.
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