Les surveillants de prison en colère
Dans la moitié des prisons françaises, les surveillants sont en ce moment en grève. Ils réclament d'avantage d'embauches pour l'année prochaine.

Depuis une semaine, les prisons françaises sont perturbées par des grèves et des manifestations de surveillants. Chargés de garder les prisonniers, ces surveillants ont arrêté leur travail dans la moitié des établissements. En général, ils se rassemblent devant les portes pour empêcher les entrées et les sorties. À Marseille, ils ont même utilisé du ciment pour bloquer le passage. Du coup, certains procès ont dû être annulés, car les détenus n'ont pas pu se rendre dans les tribunaux. De même, certains prisonniers ne peuvent plus accéder à leurs ateliers ou au parloir à l'intérieur de leur prison.
Aujourd'hui, les surveillants protestent car ils estiment que le Gouvernement ne leur donne pas assez d'argent pour travailler efficacement. En France, les prisons sont en effet sous la responsabilité du Gouvernement. Chaque année, celui-ci décide donc de la somme qu'il va mettre à leur disposition, et du nombre d'emplois à créer. Or, pour 2001, il est prévu d'embaucher 530 personnes supplémentaires dans les prisons. Mais les surveillants en réclament 5 fois plus. Ils estiment notamment que, s'ils ne sont pas assez nombreux, ils risquent parfois de se trouver en situation de danger.
Parloir : Dans une prison, endroit prévu pour que les détenus puissent recevoir des visites.