De nombreuses grèves, pour défendre le pouvoir d’achat, les régimes de retraite, ou encore le système éducatif : la première année de Nicolas Sarkozy aura plutôt été animée. On l’a même surnommé le président « bling-bling », à cause de l’étalage de sa vie privée dans les médias et de son goût pour les produits de luxe. Selon un dernier sondage, presque plus de six Français sur dix sont mécontents de la politique menée par le président.
Nicolas Sarkozy a aussi été critiqué par les uns et salué par les autres pour plusieurs de ses actions : d’abord parce qu’il a ouvert son gouvernement à des ministres de l’opposition, ensuite parce qu’il a proposé une série de cinquante-cinq changements appelés réformes. Ces dernières touchent plusieurs domaines : les retraites, l’enseignement, la fonction publique, le travail, la Sécurité sociale, etc.
Aujourd’hui, le président regarde le futur. Parmi les actions qui vont compter durant sa deuxième année de mandat : la présidence de l’Union européenne. À partir du mois de juillet, et pour une durée de six mois, Nicolas Sarkozy représentera l’ensemble des pays de l’Union européenne. C’est ce que l’on appelle une « présidence tournante » : tous les six mois, le chef d’État d’un des vingt-sept pays membres devient président de l’Union européenne.

Pouvoir d’achat : ce que l’on peut acheter avec une somme d’argent. Le pouvoir d’achat augmente quand on peut acheter plus de choses avec la même somme, et diminue quand on peut acheter moins de choses avec la même somme.

Opposition : désigne les partis adverses du gouvernement. Actuellement, le président Nicolas Sarkozy est de l’UMP (parti de droite) : l’opposition est constituée de tous les autres partis, comme le Parti socialiste (gauche), le Modem (centre), le Parti communiste français (gauche), etc.

Voir aussi en page 6 du numéro 607 (30 avril au 6 mai).

* Sondage Opinion Way pour Le Figaro.

Delphine Fabius