“Omar m’a tuer”. Cette phrase, inscrite sur une porte avec le sang de Ghislaine Marshal, découverte morte en juin 1991, a valu à Omar Raddad d’être condamné pour le meurtre de cette femme dont il était le jardinier. Mais à l’époque du procès, de nombreux doutes ont accompagné ce jugement. La faute d’orthographe commise dans l’inscription par exemple, “tuer” devait s’écrire “tuée”. Or, Ghislaine Marchal n’aurait pas pu commettre une telle faute. De plus, il n’a pas été prouvé que l’écriture de cette inscription soit celle de la victime. Enfin, l’enquête semble avoir été hâtivement bouclée.
Omar Raddad a été soutenu par de nombreuses personnalités, persuadées que les preuves étaient insuffisantes pour le condamner. Dans le doute, le Président a même demandé sa libération en 1998. Aujourd’hui, le sang trouvé sur le lieu du crime a enfin été analysé. Il contenait des gènes appartenant à la victime et… à une autre personne. Omar Raddad a donc donné de son sang pour comparer ses gènes à celui de l’inconnu. L’analyse a démontré que le sang retrouvé avec celui de la victime n’appartient pas à Omar Raddad. Ses défenseurs estiment donc que ce nouvel élément suffit à innocenter Omar Raddad. Ils demandent donc que sa condamnation soit annulée et l’affaire rejugée.
Gènes : élément présent dans les cellules et qui porte les informations nécessaires au développement de l’organisme ainsi que les caractéristiques de chaque individu.

Pour en savoir plus, lis notre article dans le n° 275 des Clés de l’Actualité Junior