On respire mieux en ville
La qualité de l'air dans les villes s'améliore grâce aux règlements anti-pollution et à la météo.

Selon l'Institut français de l'environnement (Ifen)*, on respire mieux en ville. L'Ifen a ainsi mesuré la quantité de 4 substances polluantes dans l'air depuis 2000 : l'ozone, le dioxyde de souffre, le dioxyde d'azote et les particules fines. Ces 4 substances sont en grande partie émises par les véhicules et certaines usines. Depuis une quinzaine d'années, diverses lois ont imposé des limites aux principaux pollueurs. Par exemple, les voitures sont désormais équipées d'un pot d' échappement spécial, le pot catalytique, qui transforme les gaz polluants issus du moteur en gaz non-polluants.
La pollution dépend aussi de la météo : quand il fait très chaud, la quantité d'ozone dans l'air augmente. Lors de la canicule de 2003, la pollution due à l'ozone a ainsi été particulièrement forte. L'étude de l'Ifen se termine par une interrogation sur cette substance particulière. Le réchauffement mondial du climat devrait entraîner une hausse des périodes de canicule et, donc, de pollution à l'ozone.
* Cette étude est disponible sur le site Internet de l'Ifen : www.ifen.fr'