La nature est précieuse, préservons-la ! C’est le message que veulent faire passer les protecteurs de l’environnement. L’ennui, c’est qu’ils ne procèdent pas tous de la même manière pour éveiller les consciences. Certains optent pour des manifestations pacifiques, d’autres, moins nombreux, ont des pratiques plus violentes. C’est le cas du Front de libération des animaux. Cet organisme clandestin s’en prend aux entreprises qui, selon lui, ne respectent pas les bêtes. Cela comprend les laboratoires ayant recours à l’expérimentation animale, les fourreurs, certains restaurateurs et même les cirques ! Pour les intimider, de petits groupes d’écologistes terroristes détruisent leurs locaux, leur matériel et inscrivent des messages insultants. Ces actions, que les autorités appellent « l’écoterrorisme »*, sont condamnables. Même si la situation des animaux et l’état de la nature sont préoccupants, la violence n’est jamais la solution.
Rébecca Lazzerini
* Le 28 juillet, la Fédération européenne des industriels et des associations pharmaceutiques se sont réunies à Bruxelles (Belgique) pour parler du problème de l’écoterrorisme, en présence d’Europol, le réseau européen de police.