L’an dernier, 783000 bébés sont nés en France. Or, un peu plus de la moitié d’entre eux ont des parents non mariés*. Il y a 35 ans, seuls 6 enfants sur 100 étaient dans ce cas. Les naissances hors mariage étaient à l’époque plutôt mal vues en général. La loi, elle-même, faisait la différence : les enfants issus de couples mariés avaient plus de droits, notamment lors de la transmission de l’héritage après le décès des parents.
Depuis 2 ans, la loi ne fait plus quasiment plus aucune différence, sauf dans le domaine de la reconnaissance par le père. Cette reconnaissance est automatique chez les couples mariés. Chez les couples non mariés, le père doit officiellement reconnaître son enfant. Cette reconnaissance en paternité est très importante. Elle permet notamment au père d’avoir la garde de son enfant si jamais la mère décède.
*Source : n° 443 de Population et Sociétés de l’Institut national de la démographie