Pas de quartier pour les PV !
Après chaque élection présidentielle, le nouveau Président peut proposer une loi d'amnistie. Cette loi vise à “ pardonner ” certains délits ou infractions, notamment ceux du code de la route. Mais aujourd'hui, ce privilège du président de la République est remis en question.

L'amnistie fait partie de la tradition française. Le nouveau président, après son élection, définit les situations pour lesquelles cette loi s'appliquera. Certaines personnes détenues en prison sont libérées, ceci, en fonction, bien sûr de la nature des délits qu'elles ont commis. D'autres, qui ont été sanctionnées à cause d'une infraction au code de la route, ne sont plus obligées de payer leur PV. Mais de plus en plus de personnes, souvent faisant partie d'associations de prévention routière ou de victimes d'accident de la route, critiquent cette amnistie. Elles jugent que les dernières lois d'amnistie de 1988 et 1995 sont directement responsables de 250 à 1000 morts, les conducteurs relâchant leur comportement avant les élections. Aujourd'hui, une bonne majorité des Français est contre cette loi, même si ce sujet fait toujours débat. Devant cette remise en question générale, le président de la République a déclaré récemment que l'amnistie se limiterait aux stationnements gênants mais pas dangereux : c'est-à-dire aux voitures qui ne sont pas garées sur un passage piéton, ou qui gêneraient le passage d'un camion de pompier. La conduite en état d'ivresse, ou les excès de vitesse sont exclus de cette amnistie.