Environ deux cents espèces animales et cent espèces végétales protégées ont été étudiées par le Muséum national d’histoire naturelle. Les spécialistes ont aussi observé l’état d’une centaine d’habitats naturels (forêts, prés, dunes, côtes, etc.). Et le bilan n’est pas très encourageant : un animal sur trois et une plante sur trois sont en danger, plus particulièrement, les espèces liées à l’eau. Ainsi, l’écrevisse à pattes blanches est en train de disparaître, à cause de la dégradation des cours d’eau. Tout comme les petits papillons habitant dans les fleurs des prairies humides qui s’assèchent lentement mais sûrement. Parmi les autres exemples inquiétants, le grand hamster d’Europe voit sa population et son espace de vie réduire rapidement, tout comme le vison d’Europe. En revanche, le loup fait partie des rares espèces qui se portent bien.
Selon les premières analyses, ce sont les activités agricoles et forestières qui détruisent ces espèces : des prairies sont transformées en cultures de céréales, des haies, voire des bois et même des forêts sont arrachées pour agrandir les terrains, sans compter la pollution par les pesticides et les engrais.
Suite à ces résultats, le ministère de l’Écologie a promis de réfléchir rapidement à des priorités d’action pour préserver ces espèces.
Céline Bousquet
Pauvre planete