Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que nous sommes entre les deux tours de l'élection Présidentielle et que les militants travaillent dur pour convaincre les gens de voter pour leur candidat !
Notre dossier sur la Présidentielle 2012.
Les idées et le programme du PS.
Les idées et le programme de l'UMP.

L’interview du jour :

1jour1actu : Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?

Pierre Espulgas : Je suis professeur de droit à l’Université.
Bertrand Mialhe : Je suis à la recherche d’un emploi dans l’administration ou dans la presse. En attendant, j’écris des piges pour des sites d’information.

1jour1actu : Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir militant et à quel âge ?

PE : Je suis rentré très tardivement en politique car j’étais journaliste à la télévision et je devais rester neutre. Puis, j’ai décidé de quitter ce travail et de m’inscrire à l’UMP pour pouvoir changer les choses.
BM : J’ai commencé à militer très jeune, à 16 ans, pour les présidentielles de 1988. Militer était une idée romantique : être sur le terrain, rencontrer des gens, défendre et se battre pour des idées. Ensuite, le militantisme est devenu une responsabilité de tous les jours.

1jour1actu : Quelles qualités faut-il pour être militant ?

PE : Il faut des convictions, des idées, et  avoir envie de les faire partager. Seul, on ne peut rien faire.  Dans un parti politique on peut vraiment prendre part au débat politique. Il y a plusieurs niveaux de militantisme. Ça commence par des petites actions, comme distribuer des tracts dans la rue, à beaucoup plus d’engagement, comme se présenter à une élection pour son parti. Par exemple, je souhaiterais être élu comme conseiller municipal à Toulouse pour améliorer la vie de ma ville.
BM : être passionné par  la politique et le débat. Il faut être patient, accepter de faire un travail qui demande du temps et de l’investissement sans forcément obtenir de résultats.

1jour1actu : Quel est le travail des militants entre les deux tours ?

PE : Nous organisons le 29 avril à 15 heures dans le Parc des expositions de Toulouse un grand meeting avec Nicolas Sarkozy. Il faut que nous mobilisions le plus de monde possible. Pour cela, nous distribuons des tracts pour informer les gens.
BM : Nous faisons du porte à porte pour inciter les gens à aller voter. Nous privilégions les quartiers où l’abstention est forte. Sonner chez quelqu’un et discuter n’est pas toujours très facile, mais quand ça marche, c’est satisfaisant et c’est, en général, une voix de plus pour nous ! Nous distribuons peu de tracts car cela n’incite pas forcément les gens à voter pour notre candidat.

1jour1actu : Et le reste de l’année ?

PE : Dès le lendemain des élections présidentielles, il faudra penser aux prochaines élections législatives, et commencer à soutenir nos candidats. Je suis chargé de m’occuper des relations avec les médias, et de porter la parole de mon parti.
BM : Premièrement, choisir des idées neuves pour le bien de tous. Par exemple dans ma section, nous avons défendu le non-cumul des mandats : un maire ne peut pas être en même temps député. Cette mesure figure désormais dans le programme de notre candidat. Deuxièmement, convaincre les gens de militer dans des associations, dans des partis politiques ou d’adhérer à  des syndicats.

1jour1actu : Pourquoi est-ce important de militer ?

PE : C’est important pour moi de militer parce que cela va permettre, j’espère, d’améliorer la vie de ma ville et de mon département.
BM : C’est important de militer pour défendre des principes comme la justice, et une meilleure répartition des richesses. Ce n’est pas toujours facile d’expliquer à ses proches pourquoi on milite. On passe souvent pour de vieux dinosaures mais cela vaut le coup de défendre des idées que l’on trouve justes. Je suis à la fois passionné et révolté, le militantisme est une bonne façon de vivre ces deux penchants.


1jour1actu : Si vous deviez convaincre une personne de voter pour votre candidat, quels arguments utiliseriez-vous ?

PE : Je pense que Nicolas Sarkozy a la carrure d’un Président. Il est crédible, surtout pour représenter la France à l’étranger, comme il l’a prouvé pendant sa présidence.
BM : Je parlerais de l’école et de l’éducation que Nicolas Sarkozy a sacrifiées. Dans l’école de mon fils, une classe a été fermée cette année. Sans parler des campagnes où certaines écoles disparaissent. François Hollande propose de remettre en place les postes de professeurs et de surveillants qui ont été supprimés depuis cinq ans.

1jour1actu : Si vous deviez expliquer à une classe les idées de votre candidat, que diriez-vous ?

PE : Les deux idées principales sont l’ouverture et la liberté. L’ouverture parce que Nicolas Sarkozy accepte d'autres idées que les siennes. Par exemple, lors de sa présidence, il a eu un ministre de gauche (Bernard Kouchner).
BM : Je parlerais de justice. Trop de gens vivent avec très peu d’argent, et quand, à côté, une petite poignée de personnes vivent dans l'opulence (grande richesse), c'est insupportable. Une société ne peut pas exister si elle oublie tout un pan de sa population. Enfin, je parlerais d’éthique. Au-delà des différences d’idées entre les candidats, ce qui est important, quand on est dans la politique, c’est de penser à l’intérêt collectif (à celui de tous). Ce n'est pas de privilégier ses intérêts et ceux de ses amis.

1jour1actu : Pensez-vous que votre candidat va gagner ?

PE : L’écart de voix est très faible, donc je pense que Nicolas Sarkozy a toutes ses chances.
BM : Je pense que mon candidat, François Hollande, va gagner. Enfin, je l’espère !

Le quiz du jour :

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