Qui va où ?
Chaque année au printemps, les écoles indiquent au ministère de l'Éducation le nombre de professeurs qu'elles souhaitent accueillir pour la rentrée suivante. Le nombre de classes qui seront ouvertes la rentrée prochaine dépend du nombre d'enseignants nommés. Pour mieux répartir ces classes, de nouvelles règles sont mises en place.

Les Français bougent. Aussi, au fil des ans, certaines communes se dépeuplent tandis que d'autres voient leur population augmenter. Pour suivre ces évolutions, des classes supplémentaires sont ouvertes, d'autres fermées, faute d'élèves. Cette répartition des écoles sur le territoire français s'appelle la “carte scolaire”. Chaque année, ces modifications soulèvent des critiques. Certaines communes estiment qu'il est injuste de fermer leur école, d'autres réclament d'avantage de professeurs pour avoir des classes moins surchargées…
Pour répondre de façon plus juste à ces demandes, de nouvelles règles doivent être mises en place. En plus du nombre d'enfants par commune et par classes, la situation de l'ensemble de la population (nombre de personnes sans emploi ou à faible revenu, par exemple) et la situation de la commune (en campagne, en ville, en banlieue, entourée d'autres écoles…) vont être étudiées. Cela afin de donner davantage de professeurs aux écoles qui connaissent des situations difficiles. Par exemple pour maintenir une classe ou créer des classes avec moins d'élèves. Les enseignants et les parents seront aussi davantage consultés.