Racisme au camping
Après les discothèques, les campings. Le directeur d'un camping va être jugé pour discrimination raciale : il voulait trier les jeunes campeurs selon leur couleur de peau.

Récemment, plusieurs patrons de discothèques du Sud de la France ont été jugés pour avoir refusé l'entrée de leur établissement à certaines personnes à cause de leur couleur de peau. En France, la loi punit ce type de comportement, considéré comme de la discrimination raciale. De même, qu'un employeur ne peut pas refuser d'embaucher quelqu'un parce qu'il est Noir, Asiatique ou Maghrébin.
À présent, c'est le propriétaire d'un camping de Charente-Maritime, près de l'océan Atlantique, qui est poursuivi. L'année dernière, ce camping devait en effet accueillir un groupe de jeunes âgés de 14 à 18 ans, encadrés par 2 animateurs. Mais avant qu'ils arrivent, le propriétaire du terrain avait écrit aux organisateurs du séjour. Il les avait avertis qu'il ne voulait pas de “groupe composé de plus de 50% d'enfants de couleur”, selon lui afin de maintenir une bonne ambiance dans son camping et d'éviter les risques de bagarres.
Or, cette façon de vouloir trier les gens selon leur origine peut être considérée comme un acte de racisme. Plus d'un an après avoir écrit cette lettre, ce directeur de camping devrait bientôt être jugé par un tribunal.