Raconter le monde avec des photos
Chaque année, la ville de Perpignan (66) est envahie de photographies qui montrent les événements et la vie des gens aux 4 coins du monde. Ce sont les expositions du festival Visa pour l'Image. Ces images ont été réalisées par les plus grands reporters photographes.

Certains journalistes travaillent avec un stylo et un ordinateur, d'autres avec un micro ou une caméra. D'autres avec un appareil photo. Ces reporters-là n'ont pas besoin de mots pour raconter ce qu'ils voient et ce qu'ils ressentent. Les photos qu'ils ramènent du monde entier en disent suffisamment long, parce qu'elles montrent les bons détails et sont fidèles à la réalité. On les appelle des photojournalistes.
Visa pour l'image, qui se termine le 15 septembre, est le grand festival du photojournalisme. Il rassemble une vingtaine d'expositions de ces journalistes reporters, français ou étrangers, jeunes ou disparus. Ces 12 derniers mois ont été riches en événements : les attentats contre New York et Washington il y a 1 an, les bombardements américains sur l'Afghanistan, l'aggravation de la guerre en Israël, l'élection de Jean-Marie Le Pen au 2nd tour de la présidentielle… Autant de sujets qui ont été photographiés par les reporters du monde entier. Mais Visa pour l'image veut aussi montrer des photos de guerres oubliées, des événements dont on ne parle jamais à la télé ni dans les journaux.
On y découvre la vie quotidienne des certains groupes de gens, dans les pays pauvres comme dans les pays riches : des sportifs aveugles, des femmes qui vivent dans la rue à Paris, des personnes âgées qui se regroupent dans des villes construites spécialement pour elles… On y admirera également les paysages du seul continent qui n'appartient à personne : l'Antarctique.
Visa pour l'image, 14e festival international de photo-journalisme. Jusqu'au 15 septembre à Perpignan (Pyrénées-orientales). La visite des expositions est gratuite.