Rendez-nous nos antiquités !

Avant de devenir un État indépendant en 1936, l'Égypte a été dominée par plusieurs États européens comme la France ou la Grande-Bretagne. Ces pays y ont envoyé des archéologues qui ont réalisé d'extraordinaires découvertes permettant de comprendre la richesse de l'Égypte ancienne. De nombreux trésors ont ainsi été retirés des tombeaux des pharaons et ramenés en Europe. De l'obélisque de la Concorde, à Paris, jusqu'au buste de la reine Néfertiti, beaucoup d'entre eux sont désormais exposés dans des musées européens. Or, depuis une vingtaine d'années, le gouvernement égyptien exige le retour de ces antiquités sur son territoire. Il cite notamment la fameuse pierre de Rosette, une pierre gravée qui a permis de déchiffrer les hiéroglyphes (l'écriture de l'ancienne Égypte). Mais ce bloc est conservé depuis 2 siècles par le British museum, l'équivalent britannique du musée du Louvre. La statuette de Néfertiti, elle, est exposée depuis près d'un siècle au musée de Berlin, en Allemagne.
Pourtant, le principal responsable égyptien des antiquités a affirmé qu'il allait récupérer toutes les pièces volées en Égypte. Le gouvernement égyptien a pu ainsi récupérer certaines antiquités. Mais le retour en Égypte de trésors aussi célèbres que la pierre de Rosette ou le buste de Néfertiti est loin d'être acquis. Enlever l'obélisque de la Concorde pour le ramener en Égypte paraît également difficile à imaginer…