120 000 pages, 21 semaines de procès, 600 000 euros : le procès de l’Érika est un des procès les plus longs et les plus chers en France. Il s’agit pour la justice de comprendre pourquoi le pétrolier s’est cassé en 2 au large de la Bretagne.
Depuis le début du procès il y a 4 mois, la justice a entendu les différents accusés. Parmi eux, il y a la compagnie Total, propriétaire de la cargaison et le propriétaire du bateau. Ils sont soupçonnés d’avoir mis la vie des autres en danger en mettant à la mer un navire en mauvais état.
Maintenant, c’est au tour des victimes de parler. Associations écologiques, communes touchées par la marée, professionnels du tourisme ou même le commandant du bateau : en tout, une centaine de personnes ou d’associations vont témoigner devant la justice. Tous estiment avoir subi les conséquences de la marée noire ou avoir été mis en danger. Ils demandent à recevoir de l’argent de la part des coupables de la catastrophe.
Érika : la parole aux victimes
Le pétrolier Érika a fait naufrage il y a 7 an et demi, provoquant une marée noire. Depuis 4 mois, la justice tente de connaître les raisons et les responsables de cette catastrophe écologique.