Se souvenir pour ne jamais recommencer
Ce n'est qu'en 2002, soit 57 ans après la fin du génocide, que la date du 27 janvier a été choisie pour devenir la Journée en mémoire de la Shoah. Cette date est la même partout en Europe.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'intolérance et la haine de l'autre ont poussé des hommes à tuer d'autres personnes en grand nombre. On appelle ce génocide, la Shoah.
Il est important que la Shoah soit enseignée car personne ne veut qu'un génocide de cette ampleur recommence un jour. Les écoles sont un endroit propice pour le faire. Ainsi, les nouvelles générations connaîtront les horreurs qui ont été commises et pourront lutter pour que cela n'arrive plus jamais.
Devant la disparition des témoins, 60 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, 59 % des Français estiment que les cours d'histoire sont le meilleur moyen de parler de la Shoah.
Cette méthode arrive devant les émissions et reportages audiovisuels (46 %). Viennent ensuite la transmission familiale (18 %), devant les oeuvres cinématographiques ou littéraires (16 %), les livres d'historiens (15%), les articles de journaux (10%) ou les commémorations organisées par l'Etat (9%).
Selon un sondage CSA pour l'émission ‘France Europe Express', réalisé auprès de 902 personnes âgées de 18 ans et plus.