On retrouve du côté des mécontents, les buralistes et les patrons de bars-restaurants qui craignent que leurs commerces ne souffrent de cette loi.
Les fumeurs ne se montrent pas tous hostiles à cette décision. Mais il leur faudra vite perdre leurs mauvaises habitudes, au risque de recevoir une amende (68 euros pour les fumeurs. De 135 à 1500 euros pour les patrons d’établissements qui ne respectent pas la loi).
Les Français se sont toujours montrés « bons élèves » face aux précédentes restrictions. À la fin de l’année 2005, l’ensemble des trains du réseau SNCF était devenu non-fumeurs. Les voyageurs s’étaient vite habitués au confort sans l’odeur de cigarette.
Avant le 1er février 2007, il était également possible de fumer au travail, dans les bureaux. Maintenant, ce sont les collègues fumeurs qui sortent pour fumer une cigarette, laissant l’air pur et respirable.

Il est probable que la nouvelle interdiction, concernant les restaurateurs et les bars sera rapidement adoptée par les Français. Elle est destinée à nous protéger du tabagisme passif : chaque année, entre 3000 et 5000 non-fumeurs meurent d’un cancer provoqué par la fumée des fumeurs.

Marie Lebas