Travailler malgré son handicap
Aujourd'hui, la loi oblige les entreprises à embaucher un certain nombre de personnes handicapées parmi leurs employés. Toutes ne le font pas. La “semaine pour l'emploi des handicapés”, qui se déroule en ce moment, devrait permettre toutefois de nouvelles embauches.
Être handicapé, cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas travailler du tout. Par exemple, même sur un fauteuil roulant, il est toujours possible d'utiliser un ordinateur, ou de travailler avec ses mains. Tout dépend de la gravité du handicap. Les plus sérieusement atteints (paralysés, malades mentaux…) reçoivent chaque mois de l'argent de l'État pour pouvoir vivre. Mais la plupart des autres peuvent avoir une activité professionnelle normale. Aussi, depuis une vingtaine d'années, l'Etat encourage le travail des personnes handicapées. Alors qu'auparavant, elles étaient souvent rejetées hors de la société.
Ainsi, il existe une loi qui oblige les entreprises à embaucher au moins 6% d'handicapés dans leur personnel. C'est-à-dire que si l'entreprise emploie 100 salariés, elle doit réserver 6 places à des personnes atteintes d'un handicap. Sinon, elle doit verser de l'argent à un organisme d'aide aux handicapés.
Cette loi ne concerne que les entreprises de plus de 20 salariés. Mais, souvent, les chefs d'entreprises n'aiment pas employer des handicapés, car ils pensent que ces personnes travailleront moins bien que les autres. Alors, ils préfèrent payer en plus. D'autres en revanche choisissent de faire travailler uniquement du personnel handicapé, notamment parce qu'en contrepartie ils reçoivent des aides de l'État.
Malgré ces lois, de très nombreux handicapés restent au chômage, alors qu'ils auraient la capacité de travailler. Pour les aider, une association a lancé l'opération “Une semaine pour l'emploi des handicapés”. Cette opération a lieu toutes les années depuis 3 ans, et elle se déroule en ce moment jusqu'à dimanche. A cette occasion, les entreprises peuvent faire des promesses d'embauche en faveur d'handicapés. 1200 personnes avaient été recrutées l'année dernière grâce à cette opération. Aujourd'hui, les organisateurs espèrent qu'il y en aura 2000.