Abolition de l’esclavage (10 Mai), mort de l’ancien président Charles de Gaulle, hommage aux morts d’Indochine (8 Juin), début de la guerre, fin de la guerre, etc. : chaque année, on célèbre 12 dates marquantes de l’histoire de France. C’est trop, selon un rapport publié cette semaine. En 20 ans, le nombre de commémorations a doublé.
L’historien à l’origine de ce rapport estime que trois commémorations par an suffiraient : « le 11 Novembre pour commémorer les morts du passé et du présent, le 8 Mai pour rappeler la victoire sur le nazisme et la barbarie, le 14 Juillet qui exalte les valeurs de la Révolution française.»
Selon le rapport, il faut donc réduire le nombre de commémorations mais aussi changer les cérémonies pour les rendre plus accessibles aux enfants « qui n’ont pas connu ce que nous commémorons ».
Commémoration : cérémonie dont le but est de se souvenir d’un évènement.
Nazisme : ensemble d’idées qui vantaient la supériorité des Allemands et encourageaient le racisme.