Un groupe politique trop violent
Le gouvernement va interdire Unité Radicale, un petit groupe politique d'extrême droite violent et raciste. Mais même si ce groupement disparaît, ses membres continueront de diffuser leurs idées.
Lors du défilé du 14 juillet, un homme a essayé de tirer avec un fusil sur le président de la République. Mais il a été interrompu à temps par les passants, puis arrêté par la police. Cet homme appartenait à un groupement politique appelé Unité radicale.
Comme plusieurs autres groupes, Unité Radicale partage les mêmes opinions que le parti de Jean-Marie Le Pen, le Front National. Mais ce n'est pas un parti politique, car ses membres ne cherchent pas à prendre le pouvoir en participant aux élections. Les gens d'Unité radicale vont plus loin : ils sont prêts à utiliser la violence pour faire passer leurs idées. Leurs membres sont d'ailleurs entraînés au combat. Dans leurs journaux, sur leurs radios et leurs sites internet, ils diffusent des messages de haine, en disant notamment que les races sont inégales. Unité radicale est donc un groupe politique dangereux. L'un de ses anciens membres l'a montré en voulant assassiner Jacques Chirac. C'est pourquoi le gouvernement veut à présent le faire interdire, comme le permet la loi française.
Toutefois, les dirigeants d'Unité radicale ne s'inquiètent pas de ce projet. Bien au contraire, ils espèrent en profiter pour agir différemment. Ils se réuniront sous un autre nom. Leurs journaux et leurs sites internet seront fermés, mais ils en créeront d'autres. Ils veulent également se débarrasser de leurs membres qui ont un discours trop agressif. Mais leurs idées de haine resteront les mêmes.
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