Une nouvelle loi pour protéger l’Antarctique
Une nouvelle loi pour la protection de l'Antarctique a été adoptée par tous les membres du Sénat. L'Antarctique souffre aujourd'hui du réchauffement du climat mais aussi de la pollution de certaines activités menées sur son territoire.

L'Antarctique, ce continent de glace de 14 millions de km2 situé au pôle sud est un territoire international protégé par le traité de Washington (signé en 1959) et le protocole de Madrid (signé en 1991) : les pays qui se partagent l'administration de ce territoire (comme la Grande-Bretagne, l'Australie, la France…) se sont engagés par ces accords à protéger l'environnement de ce continent. Ce dernier renferme toute l'histoire du climat de la planète dans ses 2000 mètres d'épaisseur de glace. Les scientifiques de tous les pays doivent donc mettre en commun leurs recherches pour la sauvegarde de l'Antarctique. Les bases militaires, les essais d'armes, le prélèvement des ressources du continent de glace sont interdits. La France, par l'adoption d'une loi par le Sénat (qui doit encore être votée par l'Assemblée nationale) se donne les moyens de respecter ses engagements. Ainsi, les projets français dans l'Antarctique qu'ils soient scientifiques ou touristiques seront étudiés et acceptés uniquement s'il n'y a aucun risque qu'ils dégradent l'environnement. La nouvelle loi renforce les sanctions : ceux qui mèneraient une activité en Antarctique sans en avoir l'autorisation risquent 1 an de prison et 75 000 euros d'amende (contre 6 mois et 7 500).
Sénat : il est composé de personnes élues par de grands électeurs (comme les maires) : les sénateurs. Avec les députés de l'Assemblée nationale, les sénateurs discutent et votent les lois.