20 étrangers encore otages en Irak
En Irak, depuis le début de la guerre, des centaines de personnes ont été prises en otage. Toutes n'ont pas eu la chance d'être libérées comme les 2 journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot, rentrés hier en France.
En Irak, plusieurs organisations armées s'opposent à la présence des Américains ou se disputent le pouvoir. Les bombardements de bases militaires ou les attentats font partie des actions menées par ces groupes. Mais ils emploient aussi la prise d'otages. Ainsi les 2 journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot , ont été détenus pendant 4 mois par une de ces organisations, l'armée islamique d'Irak. Mais une vingtaine d'étrangers et une centaine d'irakiens sont encore otages. De plus, 30 otages étrangers auraient été assassinés depuis le mois d'avril. Il y a notamment le reporter italien Enzo Baldoni, l'entrepreneur britannique Kenneth Bigley et une responsable d'association humanitaire britannique, Margaret Hassan.
D'autres, comme Christian Chesnot et Georges Malbrunot, ont été libérés : c'est le cas des 2 Italiennes travaillant dans l'humanitaire, Simona Toretta et Simona Pari. Les motivations des ravisseurs sont très diverses et pas toujours claires : obtenir de l'argent, punir les pays qui soutiennent les Américains, obliger les futurs dirigeants irakiens à tenir compte de leur existence et de leurs idées…
Ravisseurs : les personnes qui détiennent les otages