Les membres de L’Arche de Zoé sont condamnés à 8 ans de travaux forcés au Tchad, en prison, ils devront effectuer des travaux pénibles. Ils devront également verser 6,3 millions d’euros aux familles des 103 enfants concernés.
Pour les avocats de l’association, cette punition est beaucoup trop lourde. Ils souhaitent que les Français soient punis dans leur pays plutôt qu’au Tchad. Le gouvernement français doit demander le transfert des accusés en France. Si c’est le cas, leur peine sera adaptée à la justice française car les travaux forcés n’existent plus en France. Les 6 membres de L’Arche de Zoé pourraient alors être condamnés à des travaux d’intérêt général, c’est-à-dire à réaliser des tâches qui sont utiles pour la vie en société (par exemple, nettoyer des tags, nettoyer une rivière, etc.).
Lors du procès, Éric Breteau, le responsable de l’association, a exprimé ses regrets : « si ces enfants sont tchadiens et si véritablement ils ont des parents, alors nous en sommes navrés et désolés, car notre intention n’a jamais été de séparer des familles ».
8 ans de travaux forcés pour L’Arche de Zoé
La justice tchadienne a rendu son verdict : les six Français jugés dans l’affaire de L’Arche de Zoé ont été condamnés à faire des travaux forcés pendant 8 ans au Tchad (Afrique).
