Le Japon lance une nouvelle pêche à la baleine… et il en a le droit. Car ces pêches, dites « scientifiques », sont autorisées par la Commission baleinière internationale. Le Japon affirme vouloir ainsi « étudier les effectifs ainsi que les modes de reproduction et d’alimentation des baleines ».
Quatre navires baleiniers ont donc quitté du Japon pour l’océan Antarctique. Pendant cinq mois, ils devraient capturer et tuer un millier de baleines : beaucoup de petits rorquals, 50 rorquals communs (de 25 mètres de long) et 50 baleines à bosse (12 à 16 mètres). C’est la première fois depuis 1960 que la baleine à bosse, qui a failli disparaître au cours du XXe siècle, va être chassée.
L’Australie, la Nouvelle-Zélande, et de nombreuses associations de protection des animaux ont demandé au Japon de renoncer à son projet. Car, même si les pêches scientifiques ne mettent pas vraiment en danger leur survie, les baleines à bosse font toujours partie des espèces protégées.
Deux espèces sont actuellement menacées de disparition : la baleine des Basques dans l’Atlantique Nord et la baleine bleue dans l’Antarctique.