Les scientifiques du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont formels : si les températures augmentent de plus de 2 ou 3 degrés par rapport à 1990, toutes les régions du monde en subiront les conséquences. Une espèce animale ou végétale sur 4 pourrait disparaître. Mais cette hausse des températures menace aussi les hommes.Ainsi, d’ici 2080, la moitié de la population mondiale pourrait manquer d’eau. Les récoltes seraient alors moins importantes, et un humain sur 10 pourrait souffrir de la faim.
Les plus concernés par ces dangers sont les habitants des pays pauvres. Cette situation est très injuste, car en règle générale ce sont les pays industrialisés qui provoquent tous ces chamboulements du climat. Malgré l’urgence, certains d’entre eux (Chine, Etats-Unis) hésitent d’ailleurs à changer de comportement, car leurs activités polluantes (industries, transports…) sont sources de richesse dans leur pays.