À Bali, les États-Unis ont encore refusé de ratifier le protocole de Kyoto. Ils veulent bien réduire leurs émissions de gaz polluants. Mais ils ne sont pas d’accords sur les chiffres ! Pour eux, pas question qu’on leur impose de réduire d’au moins un quart leurs gaz à effet de serre d’ici à 2020. Les États-Unis refusent de faire cet effort, alors qu’on n’oblige pas les pays en développement, comme la Chine et l’Inde, à le faire.
Les pays en voie de développement qui ont signé le protocole de Kyoto, tel que la Chine et l’Inde, se sont bien engagé à réduire leurs emissions de gaz à effet de serre. Mais, contrairement aux pays industrialisés, comme les pays de l’Union Européenne, ils ne sont pas contraints de les réduire d’au moins un quart d’ici à 2020. Et ce, même s’ils ont signé le protocole de Kyoto. Le problème : c’est que depuis Kyoto, la Chine et l’Inde, peu pollueurs en 1990, sont devenus, avec les États-Unis, les premiers pollueurs de la planète.
Résultat : les recommandations chiffrées des experts du climat ont disparu de la nouvelle proposition d’accord. Ce qui a provoqué la colère des pays de l’Union européenne.