Chars : la cavalerie moderne
Parce qu'en 2014, nous fêtons les 70 ans du débarquement en Normandie qui a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les chars jouent un rôle décisif dans la bataille de Normandie. Les chars allemands sont supérieurs aux chars des alliés mais beaucoup moins nombreux.

Avant la Seconde Guerre mondiale, un colonel français annonce que les chars vont jouer un rôle central dans les conflits. Son nom : Charles de Gaulle, futur chef de la France Libre. Si l'officier n'est guère entendu par ses supérieurs, d'autres en Allemagne lisent avec intérêt son livre, « Vers une armée de métier », et s'en inspirent. En 1934, l'armée allemande crée ainsi 3 divisions blindées, c'est-à-dire des groupes de chars. Le chef de l'Allemagne, Adolf Hitler, s'appuie surtout sur les chars et les avions pour mener la guerre. C'est grâce à eux qu'il a conquis la France en quelques semaines.
4 ans plus tard, les Panzer allemands sont toujours aussi redoutables. Ils ne sont surpassés que par les chars T34 russes. Mais en Normandie, ils sont supérieurs aux Sherman : ces chars américains ne résistent pas aux obus allemands. Pire, ils s'enflamment rapidement et se transforment en piège mortel pour leur équipage. Mais les Sherman ne cessent de se multiplier grâce aux efforts des puissantes industries américaines. Les Allemands, eux, n'arrivent pas à construire autant de chars que les Alliés. Le terrible « Tigre royal » (voir photo), le plus lourd et le plus solide des chars allemands, n'est ainsi construit qu'à 489 exemplaires : trop peu pour changer le cours de la guerre…